1. |
La cité
04:27
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De la brume nous apparaît une cité à perte de vue
Puis plaqués par le soleil les bâtiments du centre s’effritent s’érodent
Des canaux presque à sec sec nous conduisent sous les arcades
Pour manger un bout de mollusque chaud et vivant préparé dans les règles de l’art
Même si ce n’est qu’un rêve pourquoi ne pas le suivre
Des marchands de poissons, d’aquariums et de mollusques
Oui demain je descendrai à l’hôtel de ville pour les papiers
Des réverbères pour étudier le soir dans la rue la nuit
Oui l’éducation c’est important elle seule nous sauvera
Même si ce n’est qu’un rêve pourquoi ne pas le suivre
Des soldats sortis de la pénombre nous réclament quelques billets
Les vapeurs de nuit cette lumière étrange des néons sur les murs de parpaings gris
Sous les palmiers et la végétation de la cité
Si nous la tuons nous mourrons
Même si ce n’est qu’un rêve pourquoi ne pas le suivre
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2. |
Endors mes peurs
03:44
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Nous ne danserons plus comme des lièvres sur les champs gelés
Et qu’est devenue notre bataille au parc déserté
Endors mes peurs
Dans les rues de Neukölln sous la neige
Il fait pourtant chaud dans la chambre au beau parquet blanc
Par la fenêtre haute la lumière du ciel de la nuit
Endors mes peurs
Dans les rues de Neukölln sous la neige
Les amis n’y font rien je me sens seul terriblement seul
J’aimerais que tu m’appelles appelles mon nom oh oui je t’en prie
Endors mes peurs
Dans les rues de Neukölln sous la neige
En apesanteur
Tous ces flocons ne combleront pas le vide
Endors mes peurs
Quand je t’ai embrassé tu sentais la neige
En apesanteur
Dans les rues de Neukölln sous la neige
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3. |
Le brasier des parcelles
03:26
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Des bons moments il y en a. Des moments qui rattrapent le reste. Des gamins qui rapent, dansent dans la parcelle. Les braséros – mwana – des fourmis sur les bras. Et même s’il y a eu des coups de balles aujourd’hui. Là bas eux ils ont les roquettes.
Corps peints, esprits purs, âmes libres.
Des moments magiques il y en a. Des courts moments qui rattrapent les autres. Ici l’eau du fleuve on dirait du wisky. On y jette les cendres de ceux qui sont partis. Et pour accompagner ce dernier au revoir, des arlequins trempent les rubans d’un mobile dans l’eau beige, puis en éclaboussent ceux qui restent.
Oui chez nous ça blanchit alors que là-bas ça noircit. Le brasier des parcelles – mwana – des fourmis sur les bras. Et toi tu portes ce ruban donné par une vieille cousu au dos de ton vêtement. Ne pas souffrir la perte de notre or sombre. Nous irons au fin fond des forêts pour du miel sauvage et des ruisseaux ferreux. Nous écouterons la pluie des orages, le vacarme des cataractes. Les braséros. Des raies de lumière sous la canopée. Purifier. Des bons moments, oui des bons moments il y en a. Des moments qui rattrapent le reste.
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4. |
Tu veux mourir
02:58
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Ah oui tu veux mourir ? Et bien tu vas mourir
Tu es vigoureux et puissant entre mes jambes tu es vigoureux et puissant
Mais moi je suis forte et grande ces paluches tu les as vu je suis forte et grande
Ah oui tu veux mourir ? Et bien tu vas mourir
Tu es triste et morose et pourquoi ça ça ne va pas
Pourtant moi tout va bien oui tu le vois tout va bien
Ah oui tu veux mourir ? Et bien tu vas mourir
Tu me diras ce que ça fait des mains d’une femme ce que ça fait
Cherchant ta vie je la trouverai cherchant ta vie je la trouverai
Et tu me diras ce que ça fait des mains d’une femme ce que ça fait de mourir
De mourir
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5. |
Kin la belle
02:44
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6. |
Pa' Janvier
02:59
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7. |
Taurus makasi
03:41
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8. |
Ce soir particulier
04:16
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Une fois l’année ce soir particulier nous éteindrons les lumières l’électricité
Dans les villes les villages la forêt équatoriale sous la neige dans les bois les déserts et montagnes
Et nous allumerons des feux pour incanter les démons les esprits invités ils viendront
Et ils nous emmèneront la nuit
Et ils nous emmèneront vers avant
Grand bois crocodile singe loup serpent criquet ours et taureau grand bois limule salamandre
Moi dans cette cabane basse à la tombée de la nuit pluie brume sur les massifs feu étriqué et fumée
Et ces pygmées qui chantent leur chef fou dansant dans un tourbillon de feuille puis disparaît
Et ils nous ramèneront au matin
Et ils nous ramèneront nous nous souviendrons
Et serons nous plus sages oui serons nous plus sages
Et serons nous plus sages oui serons nous plus sages
Et ils nous emmèneront la nuit
Et ils nous ramèneront au matin
Et ils nous emmèneront vers avant
Et ils nous ramèneront nous nous souviendrons
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9. |
Bleu lagon
03:54
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Mon océan bleu lagon est en furie est en furie
Toutes les chambres de l’hôtel sont vides
Et le vieux club est déserté
Il est loin ce crépuscule d’été
Les pêcheurs polonais avaient pris
Un beau sandre nous au dessus de la rivière
I miss you I miss you I miss you I miss you
Moi seul sur cette plage de corail blanc
Mon torse bouillant battu par tous les vents
Mon petit enfer fournaise et python
Et toi sur cette plage de la mer noire
Une fête sous les tilleuls et figuiers
Penses-tu à moi batailles et légendes
I miss you I miss you I miss you I miss you
Mon océan bleu lagon est en furie est en furie
Mon torse bouillant battu par tous les vents
J’en appelle même aux étoiles filantes
Et toi sur cette plage de la mer noire
Des lions des aigles et des courtillières
Who loved well bird and beast
I miss you I miss you I miss you I miss you
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10. |
Vers le Sud
04:34
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En route vers le sud
Après l’Ohio River
Nous avons dormi dans une maison d’poupée
À Louisville
Chez Kyle et Lisa
Nashville Memphis Graceland Elvis
Mystery train
Orage terrible
A Bâton Rouge ponts métalliques digues limons du fleuve Mississipi
L’herbe drue
N’a pu absorbé
Toute l’eau de pluie sur les bas côtés des sacs en plastique
New Orleans
Nous t’avons raté
Fille abandonnée meurtrie nous nous sommes perdus
Mais nous reviendrons
Dans les bayous
De la Pearl River
Mobile Atlanta Great Smoky Mountains Baltimore New York City
Brooklyn
Chez Ray et Traci
Les acacias s’égouttent réveillés par un souffle d’air du dehors
La fenêtre
À coulisse verticale
prendre son temps profiter des amis
Et nous reviendrons
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brome Berlin, Germany
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